La signalétique du Labo BnF est basée sur des écrans à base d'encre électronique et sur un format spécifique assurant une lisibilité maximum. C'est une première. Des expériences au Japon sont effectuées sur des dispositifs plus complets, guides capables de se nourrir à la volée de l'information utile, mais les plates-formes sont de ce fait complexes, et consomment de l'énergie.
Au Labo BnF, l'expérimentation est simplissime. Les cartels des animations, pesant quelques dizaines de grammes, ont été "imprimés" le 2 juin dernier, et leur affichage, permanent, ne consomme rien depuis. Il est possible d'en changer le contenu, manuellement aujourd'hui, par le réseau et en fonction de capteurs et de règles cognitives demain. A terme, les explications projetées sur le mur central seront affichées sur de grandes feuilles de ce nouveau support.
La lecture profonde, la stabilité, l'absence de rétro éclairage et la commodité de placement sont les fondements de la médiation en muséographie. L'encre électronique répond à ces exigences.
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