Le papier électronique va trouver bien des usages en bibliothèque. Ses tailles et encres diverses, sa haute définition, les possibilités de personnalisation qu'il autorise, et bientôt son faible coût devraient favoriser son intégration.
Pour donner un aperçu de la différence avec l'électronique classique, l'iPad a un écran de 1024 points par 768, et sa taille est limitée à A5 pour des questions de coût et de consommation. Les premiers papiers électroniques A4 haute définition font 3104 points par 4128, et sont annoncées des tailles jusqu'à quatre fois supérieures, A2. Rappelons aussi que leur affichage ne consomme rien.
Les cartes et plans sont des collections dont la reproduction, le partage et l'annotation sur support traditionnel sont actuellement très limitées. Et leur forme numérique restreint considérablement leur utilisation. Disposer de l'original ou d'une impression reste la règle pour pouvoir les consulter confortablement.
Mais avec des papiers électroniques communicants de grande taille, le chercheur retrouve une consultation idéale, stable, demandant peu d'énergie. Il va pouvoir utiliser des masques, pour comparer l'évolution de travaux sur un bâtiment, par exemple, cumuler des sources provenant de différents fonds et les emporter avec lui, ou encore laisser des notes pour les consultations futures, sans altérer l'original, classique ou numérique.
Et dans peu de temps, les feuilles à base d'encre électronique disposeront d'une fonction très utile pour ces applications: la possibilité de réunir en une seule surface plusieurs feuilles placées les unes à coté des autres.
Reste à évaluer les implications pour la numérisation des fonds, les dispositifs à mettre au point pour en tirer partie, et les méta données nécessaires à ces futures utilisations.
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