Il y a désormais bien des techniques de réalité augmentée: signe décodé sur une page, vision enrichie au travers d'un écran de téléphone mobile, lunettes spéciales et pico projecteur, ou encore un affichage OLED transparent comme une fenêtre sur le monde, à l'instar de celui présenté dans le Labo.
Nous avons choisi l'animation à partir d'un écran, l'une des plus simples, mais également la plus grand public. Ainsi, en présentant à un écran équipé d'une caméra un carton sur lequel figure un signe, une élévation en 3D se forme, et le visiteur la manipule aussi facilement que si elle était physiquement collée sur une page. L'intérêt est déjà que la construction peut différer suivant le public: maquette pour des enfants, détails et cotes pour un architecte, plan réseau ou électrique pour des spécialistes, etc.
On commence à s'affranchir des signes, les éléments réels suffisant à induire les compléments. L'un des projets est ainsi l'enrichissement d'un facsimilé d'ouvrage enluminé sur lequel un costume 3D haute définition, du musée de Moulins, viendrait se poser, par le truchement d'un réseau très haut débit, pour le plus grand bénéfice du chercheur ou de l'étudiant.
On pourrait également imaginer qu'à l'aide de lunettes spéciales, l'intérieur du Labo et ses murs s'adaptent en fonction des thèmes de recherche, pour visualiser des décors de théâtre, par exemple, et y déambuler.
A suivre là...
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